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Le permis.

Savez-vous qu'en Suisse il existe un "permis" de détention de chien ?

Pas seulement pour les chiens classés "dangereux".

Voici un article du Figaro expliquant la chose.

Sachant que la plupart des troubles du comportement et des accidents sont dus aux erreurs des hommes, éleveurs et maîtres, voilà une initiative qui me paraît indispensable.

 

La Suisse invente le permis pour chien

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Depuis quelques semaines, les Helvètes ne peuvent pas acquérir un chien sans avoir suivi de formation spécialisée. Ce «permis pour chien» est obligatoire depuis septembre 2008, date de l’entrée en vigueur de la nouvelle législation fédérale sur la protection des animaux. Les propriétaires avaient cependant jusqu’à septembre 2010 pour obtenir la fameuse «attestation». 

Plus de 40 000 personnes sont concernées. Afin de recevoir ce document, les détenteurs d’un chien acheté dans les deux dernières années doivent effectuer au moins quatre heures de cours théoriques (budget, soins, jeux, hygiène), sauf s’ils en ont déjà possédé un dans les années précédentes. Ils doivent également effectuer quatre heures d’ateliers pratiques, qui sont obligatoires. Et ce, quelle que soit la race de l’animal, son âge ou sa taille. 

Selon les cantons, il existe cependant quelques distinctions. À Lausanne, les propriétaires de molosses - comme les Rottweiler - doivent valider pas moins de 72 heures de formation spécifique auprès l’un des 400 éducateurs agréés par l’Office fédéral vétérinaire. Dans le cas contraire, ils encourent une amende de plusieurs centaines d’euros. Les contrôles officiels sont d’ores et déjà mis en place dans tout le pays. 

Pourquoi un permis pour chien? Cette ordonnance innovante a été votée à Berne suite à la multiplication des blessures pour cause de morsure, qui se montent à près de 3000 en 2009. «Selon moi, cela tient du bon sens, pense Sandra Baer, éducatrice canine et fondatrice de Top Dogs à Puidoux, village situé à quelques kilomètres du lac Léman. On apprend aux propriétaires les bases, c’est-à-dire comment contrôler son toutou, le faire asseoir, le promener…» 

Dans son immense jardin, la jeune femme anime quotidiennement des cours à l’ambiance chaleureuse, dont certains ont lieu en anglais, pour les expatriés. Sur la pelouse, les caniches côtoient gentiment les gros dogues et les petits chiwawas. Marie-Christine Odebert est l’heureuse propriétaire de whisky, un bichon maltais blanc et très énergique. «Ce n’est pas mon premier chiot, explique-t-elle. Alors je sais comment m’y prendre… Je me serais bien passée de ces séances, d’autant qu’il faut payer chacune 25 francs (environ 18 euros). Et puis ce n’est pas en quatre heures qu’on apprend à maîtriser son animal…» 

Valérie Mérinat, elle, est ravie. «Je viens d’adopter Millicent, une sorte de Jack Russel, raconte-t-elle. J’ai beau connaître les chiens, j’apprends toujours de bonnes astuces. C’est vraiment rassurant!» Comme elle, la majorité des maîtres prennent même des heures de cours supplémentaires pour approfondir leur expérience avec Médor, Vanille ou Mirza.


07/10/2013
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